La culture du vin en biodynamie

biodynamie

Vigneron propriétaire en Languedoc Roussillon, Gérard Bertrand poursuit le déploiement de la culture en biodynamie sur ses domaines viticoles portant à 350 hectares les surfaces concernées, soit plus de la moitié des vignes sous sa responsabilité. Convaincu très tôt qu’une viticulture en harmonie avec la nature était la meilleure voie pour révéler la typicité d’un terroir et élaborer de grands vins, Gérard Bertrand s’est engagé dès 2002 sur la voie de la biodynamie au Domaine de Cigalus, à Bizanet dans l’Aude. Aujourd’hui, les 75 hectares du domaine sont conduits en biodynamie, dans le respect de la certification Demeter, l’organisation de référence pour la biodynamie dans le monde.

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Sur une terre longtemps réputée pour sa production médiocre, cet ancien rugbyman a accompli des miracles. Propriétaire de quatorze châteaux, il a hissé les vins des Corbières au niveau mondial. Est-ce son énergie mystique qui l’a aidé à bâtir son empire ? Ou son esprit de compétition ? Entre yoga, méditation, « pensée positive » et biodynamie, cet as du marketing transforme tout ce qu’il acquiert en succès et en divin nectar. Les bouteilles à son nom se dégustent de New York à Tokyo, sans oublier la Chine, le Canada et la Russie. L’homme aime à citer Paul Claudel : « Le vin, c’est la nature élevée à la dignité de sacrement. » Un vigneron mystique. Un enfant des Corbières devenu ce puissant businessman qui, du haut de son 1,95 mètre, règne sur l’univers viticole du Languedoc-Roussillon, première région productrice de vin au monde. Gérard Bertrand, 52 ans, une belle gueule et le contact facile, est un personnage hors normes. Homme de passion, de convictions, il dégage un charisme chaleureux, l’indéfinissable énergie des leaders. Son slogan : l’art de vivre les vins du Sud. Sa mission depuis trente ans : promouvoir sa région et ses vins, jusque-là méprisés pour cause de médiocrité par les amateurs, les restaurateurs et les acheteurs, et militer pour la biodiversité et le respect de la nature. « Rivaliser avec les meilleurs, affirmer le potentiel de ma région, révéler ses racines et sa culture sont devenus ma principale raison de vivre », s’emballe-t-il en 2015 dans son autobiographie. […] Lire l’intégralité de l’article
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